dimanche 31 juillet 2016

Jour #55

Le bon côté de cette blessure au pied, c'est que je retrouve le plaisir de faire du vélo de route. 

Une autre belle sortie ce matin. Un beau 57km. Le dimache matin c'est merveilleux, les routes sont calmes. 


Je suis chanceuse dans ma malchance, car je peux tout de même faire certains sports. Ça aide grandement au mental.  Mais je vais d'autant plus apprécier la course lorsque je vais reprendre!

Marly ;-)



samedi 30 juillet 2016

Jour #56

Je suis toujours en route vers mes objectifs. Mais je sais qu'il faudra peut-être que je prenne des décisions.  Je me suis fixé des délais pour prendre ces décisions. MES décisions.

Je vais être honnête. Je garde espoir de reprendre la course la semaine prochaine. Je me sens vraiment mieux. La douleur est plus une sensation qu'une douleur aujourd'hui. Je croise mes doigts. 

Je vais être sage et m'abstenir de course d'ici à mon deuxième rendez-vous en ostéo lundi soir.

Et d'ici mon retour je poursuis mon entraînement autrement. Un beau gros deux heures au gym ce matin et en après-midi une récidive avec mon Mari pour un beau 30km de vélo de route.

Marly ;-)



vendredi 29 juillet 2016

Jour #57

Les matins se suivent et se ressemblent. Je m'entraîne au gym. Que voulez-vous, j'ai encore mes objectifs en tête. Et même si je ne cours pas, bien je fais tout ce que je peux pour pouvoir les atteindre, dès que mon pied me permettra de reprendre la course.

Parlant de ce dernier. Mon pied. Gauche, pour ne pas le nommer. Et bien aujourd'hui ça fait exactement trois semaines que je ne cours plus, à part deux petites sorties à Blue la semaine dernière.

Hier j'avais mon premier rendez-vous en ostéo. C'est presque magique. Je me sens vraiment bien aujourd'hui. Presque le goût de courir. Non. Non. Et non. Pas de course pour moi, tant que je n'ai pas revue mon ostéo lundi soir. Mais sérieux, quand ça va bien comme aujourd'hui c'est beaucoup plus difficile de na pas courir, que lorsqu'il y a  de la douleur,. Quand il y a de la douleur je n'ai tout simplement pas le goût de courir, alors facile de m'abstenir.

J'ai donc profitée de mon abstinence (de course) pour renouer avec mon Mari (ne pas confondre, il s'agit de mon vélo de route). Disons que je l'ai plus que négligé. Et voilà que nous venons de renouer. La course prend tellement de place dans ma vie, que mon vélo était pas mal à l'abandon dans le sous-sol.



Je suis consciente que je suis chanceuse. Car je n'ai pas un bobo qui m'empêche de bouger. ET en plus, je commence à voir la lumière au bout du tunnel!

Marly ;-)


jeudi 28 juillet 2016

Jour #58

Un bon entraînement ce matin au gym. Un aprem relaxe. 
Et. 
Ce soir.  
J'avais mon premier rendez-vous en ostéo. je sens déjà un peu plus de mobilité dans mon pied.  Il y a de l'espoir!!
Encore en repos de course. 
Prochain rendez-vous lundi soir. 

À suivre...

Marly ;-)

mercredi 27 juillet 2016

Jour #59

Après réflexion avec moi-même je vais faire confiance à mon doc et ne pas m'alarmer. 

Je vais également écouter mon corps et être alerte au moindre signe. 

Je poursuis donc mon entraînement. Mais sans courir tant que la douleur est présente. 

Pour l'instant je conserve mes deux prochains objectifs. Je vais évaluer la situation au fil des jours. Et je verai si je passe au plan B, C, D, ou, etc...

Mais le plan A est guérir!!

Marly ;)

mardi 26 juillet 2016

Jour #60


Ma démarche n'était pas fluide ce matin.

C’est également ce matin que j’avais rendez-vous avec mon docteur de famille. Qui a en plus d’être un coureur, a une formation en blessures sportives. Je sais. J’ai attendue plus de deux semaines pour le rencontrer. Mais il y avait amélioration. Et mes vacances. Et les vacances dudit docteur. Mais surtout j’avais une amélioration. Mais là c’est assez, plus de deux semaines que je ne cours pas. Ou à peu près pas. Quelques kilomètres dans la montagne à Blue la semaine dernière. Sans plus.

Je me posais mille et une questions avant de le voir ce matin. Va-t-il me mettre au macramé? Me conseiller de lâcher la course? Si c’est le cas. Et surtout si je ne peux plus faire aucun sport je devrai prendre des antidépresseurs. Mais non je blague, il y aura certainement quelque chose que je pourrai faire.

Donc après tout plein de questions et taponnage de mon pied. Il ne suspecte pas que ce soit une fracture de stress. Mais pour en avoir le cœur net je suis tout de même en attente d’un rendez-vous pour un IRM. Mais ça pourrait prendre plus de deux mois. On a parlé chaussures également. Et il m’a prescrit le port d’une super botte pour la nuit. Super sexy. Mais au moins ce n’est pas pour toute la journée. Je pourrai faire mes activités quotidiennes.

Alors ma première (ou presque) question au doc. Puis-je faire du vélo, nager, de l’elliptique et de la musculation? La réponse est oui. C’est d’ailleurs fortement suggéré. Je dois faire du cross training.

Avec ça je sais que je peux survivre.

À suivre…

Marly ;-)




lundi 25 juillet 2016

Jour #61

Statu quo. Du pareil au même. Identique. 
Mais. 
Demain. 
Je vois mon docteur en avant-midi. Je devrais donc en savoir plus sur ce mystérieux mal de pied. L'heure de vérité. 
À suivre...
Ici même. Demain. 

Marly ;-)

dimanche 24 juillet 2016

Jour #62

Je prends un petit deux minutes avant d'aller au lit. Moi la couche-tôt.

Aujourd'hui toujours en repos de course. Mais tout de même un entraînement au gym. Elliptique et musculation.



Je prévois tester la course demain matin. Probablement sur le treadmill du gym. Comme ça je peux arrêter rapidement si je sens de la douleur.

Depuis quelques jours, la douleur est à un niveau de un sur dix lorsque je marche. Il y a une semaine c'était plutôt autour de huit sur dix. Alors ça semble aller dans la bonne direction.

Marly ;-)



samedi 23 juillet 2016

Jour #63


Tout simplement REST DAY!!!!

Ça fait également partie de l’entraînement. Même si je ne cours pas beaucoup ce temps-ci, j’ai tout de même un bon volume d’entraînement.



Marly ;-)



vendredi 22 juillet 2016

Jour #64


Garder le focus et la détermination. Et donner un repos à mon pied. Ça semble incompatible. Mais non. Il n’y a pas que la course. Bon je sais, j’en mange de la course. Mais je sais aussi quand m’arrêter. Maintenant.

Non. Pas de course pour moi aujourd’hui. Même pas un petit 3km pour aller au gym. Non. J’y suis allée à vélo. Mais je ne me suis pas pogné le derrière pour autant. J’ai fait ma musculation. Je me suis brûlé les jambes. J’ai gonflée mes biceps. J’ai travaillé mon dos. Bref, un peu de tout. Suivi d’une classe de spinning avec des intervalles endiablés. Oui, oui. J’ai suée en ta*. Ça devait bien faire un peu plus de 2 mois que je n’avais pas fait de spinning. Ça fait du bien. Et avec la coach devant, pas le choix de pousser. Bien oui, on a toujours le choix je le sais. Mais ce n’est pas dans ma nature. Ensuite j’ai complété avec la machine. L’elliptique. Un peu tannée d’elle. Mais elle m’aide grandement à faire de bons entraînement en « low impact cardio ».


Là. Maintenant. En ce milieu d’aprem. Je me pogne un peu le popotin. Je relaxe. Après plus de 2heures au gym ce matin, je vote que j'ai le droit.

Il me reste 5 semaines avant le Marathon SSQ Lévis-Québec. Je garde espoir d’être sur la ligne de départ. Et de franchir la ligne d'arrivée. D'avoir ma médaille. Et non ps seulement un t-shirt. Ceux qui me connaissent se doutent que j’ai un plan B, C et D. Si jamais le plan A fait défaut. Je vous en reparlerai seulement si le plan A n’est pas mis en application. Mais pour l'instant je focus. Et je suis positive. Je reprends la course pour de « vrai » en tout début de semaine. Je vais peut-être m’aventurer quelques kilomètres ce weekend, ça reste à voir.

Marly ;-)




jeudi 21 juillet 2016

Jour #65

Home sweet home. C’est bien beau les vacances à l’extérieur. Mais ça fait du bien de revenir à la maison.

Retour très tard hier soir. Pour ne pas dire la nuit pour moi qui suis une couche-tôt. Alors fatigue aujourd’hui de mon côté.

Toute petite course bien mollo ce matin. Aller et retour au gym, pour un grand total de 3.2km. Je limite la course aujourd’hui. Je sens que mon pied a besoin de repos. Et comme je veux sa guérison, je lui donne une chance. Au gym j’en ai profité pour reprendre ma routine de musculation.

Et cet après-midi, entre deux commissions, cinéma question de relaxer!

Marly ;-)

p.s. pas de photo pour une rare fois.


mercredi 20 juillet 2016

Jour #66

Je suis vraiment de retour à mon entraînement de course. Et vraiment full beaucoup gros contente. C’est pas peu dire. Être en arrêt de course près de deux semaines. Manquer deux courses. Ça me fait apprécier encore plus la course à pied. Et ça me confirme que ça fait partie de moi. Car quand je ne peux pas en faire, il me manque vraiment quelque chose. Courir me fait du bien!

Au sommet avec la vue sur la Baie Georgienne au loin!

Ce matin, dernier matin à Blue Mountain Ontario, j’ai profitée de la montagne encore une fois. Une dernière fois. J’y ai fait un beau 9km de trail running avec un D+ de 312m, ce qui n’est pas négligeable. Et ce qui me fait deux belles journées consécutives de course. Lundi l’ayant fait en hiking ça compte également.

Mon retour à la course va bien. Je prends ça un jour à la fois. Pas trop de km pour l’instant et pas de vitesse. De toute façon je ne suis pas une coureuse rapide ;-)

Je respecte mon corps et mon pied. Je suis à l’écoute des signes. Je veux que ça guérisse ce bobo. Je ferai donc plus de cross training. Je devrai me forcer pour faire un peu moins de course quand dans mes semaines avant mon arrêt.

Présentement sur la route du retour. C’est loin en titi Blue Mountain. J’écris donc directement sur ma tablette en voiture. Chanceuse, j’ai mon chauffeur privé. J’arriverai donc tard. Si tout va bien demain, je vais probablement faire un test de course sur la route pour voir comment mon pied aime ça. Car la course en sentiers ce n’est pas du tout pareil.

Marly ;-)



Prête à prendre le départ!

Oupsss je n'ai pas le droit de courir dans ce magnifique sentier!
Mais les gars de descente dorme encore à cette heure-ci ;-)

Un nouvel ami de trail !!!




mardi 19 juillet 2016

Jour #67

Comme ça fait du bien. Une belle journée hyperactive comme j’aime. Toujours à Blue Mountain en Ontario.

Débuter ma journée à la «fitness room», question de faire de l’elliptique et de la musculation. Car je ne savais pas encore si mon pied aimerait mes projets du jour.

Et il semble que ça aille vraiment du bon côté mon affaire. Mais je ne crie pas victoire. Il me reste un peu de douleur encore. Je reste calme. Je ne repars pas en fou.


J’ai fait un beau 10,2km de rando-course dans la montagne. Je suis tellement contente de reprendre tranquillement. Ça fait du bien. Physiquement. Et mentalement. J’ai l’impression de pouvoir vraiment reprendre le focus sur mes prochains objectifs. Le Marathon SSQ Lévis-Québec à la fin août et MON objectif final, la cerise sur le Sunday… L’Ultra Trail du Bout du Monde, à la fin septembre.



Et cet aprem j’ai renouée avec un vieil amour. Le vélo de montagne. Le premier sport d’endurance que j’ai pratiqué. Celui qui m’a réellement fait tomber en amour avec la souffrance. Pousser dans les pédales à en avoir mal aux muscles. Sortir de sa zone de confort. Bref, on a fait une grosse montée par la route de 2.5km des plus intense, pour se rendre au sommet. Je n’avais pas le goût de payer 16$ pour monter en gondole. Alors power Marly jusqu’en haut. D’autant plus fière de ma sortie. Une petite balade au sommet et ensuite descente dans une «easy» trail. Car je ne suis pas du genre très casse-cou.



Pour terminer le tout dans le tourbillon, relaxer les muscles et peaufiner mon bronzage.

Demain, notre dernière journée ici. On en profite le matin, avant de reprendre la route.

Marly ;-)
Team Brix ;-)



Vue sur la magnifique Baie Georgienne

SIngle trac & vue sur la Baie Georgienne...  Bonheur!




lundi 18 juillet 2016

Jour #68


La meilleure journée de mon pied depuis très exactement 11 jours. On dirait que depuis 11 jours je tiens un blogue de pieds. J’espère bien honnêtement pouvoir passer à autre chose bientôt.

Blague à part. Hier je me sentais déjà mieux. Et ce matin je me sentais d’attaque. Après ma visite matinale et quotidienne à la «fitness room» de l’hôtel. J’ai décidée d’aller au sommet de la montagne. N’ayez crainte. En sagesse. J’ai mis de côté ma peur des hauteurs et j’y suis allée en gondole. Déjà marcher jusque-là a très bien été. J’étais tentée de monter la montagne à la marche. Mais je me suis dit que je ferais un premier test dans un petit sentier au sommet et si ça n’allait pas j’allais redescendre par le même moyen. Soit la gondole.

Petit test concluant. 750m vers un point de vue situé plus bas, et retour au sommet. Tout va bien. Je me suis même laissée allée de deux trois petits minis pas de course. Pas de douleur. Mais. Je suis sage. Je poursuis à la marche. Je décide donc de descendre par le sentier de la Cascade jusqu’au bas de la montagne. La descente que j’avais détestée à la course l’an dernier lors de mon 50km. Je devais me réconcilier avec elle. L’exorciser. C’est fait.
Fille heureuse d'être dans les sentier
Retour à la chambre pour le lunch. Et. Je décide de retourner au sommet de la montagne. Je n’en n’ai pas assez. J’en veux encore. J’en veux plus. Ça fait trois jour que je la vois de la fenêtre de ma chambre. Quelle me taquine. Quelle m’appelle. Que je la désir.

Cette fois-ci je remonte à la marche. Avec l’Homme qui a fait deux courses les deux derniers jours. Une belle montée par le sentier de la Cascade. Et la descente par le Village Way.

Un beau total de 11km de hiking pour moi aujourd’hui. Ce n’est pas de la course, mais ça fait tellement du bien.

Je vous laisse, le tourbillon m’attend!

Marly ;-)

La fille qui n'aime pas les hauteurs...  dans la gondole

Encore dans la gondole

Magnifique vue de la gondole

Enfin sortie de la gondole. Superbe vue du sommet!



dimanche 17 juillet 2016

Jour #69

Journée de vacances, ne veut pas dire journée sans entraînement. Car malgré tout je garde encore le focus sur mes prochains objectifs de la saison. Je n’ai pas encore mis une croix dessus. Il me reste du temps. Et aujourd’hui ça m’encourage, mon pied va mieux. Mais rien n’est gagné. Oh que non. Mais j’en ai profité pour une seconde journée pour faire un deux heures dans la «fitness rom» que j’avais pour moi seule. Dont une heure et demie d’elliptique. Pas que j’aime réellement ça, mais je ne ressens aucune douleur quand j’en fais. Et il m’a déjà sauvé bien des fois lors de blessures. Et ensuite un beau 30 minutes de musculation.

Tout ça avant d’aller accueillir Christian qui faisait son demi-marathon en montagne en ce lendemain de 50km.



Pour ensuite passer une bonne partie de l’aprem au bord de la plage. Directement dans la Baie Georgienne.





Demain je vais tenter ma chance sur le vélo de montagne!

Marly ;-)



samedi 16 juillet 2016

Jour #70

C’est difficile d’être ici malgré tout. C’est mon tout premier DNS (Did Not Start). Et bien honnêtement. Vraiment honnêtement. J’aurais préféré ne pas être sur place. Ne pas voir tous ces coureurs prendre le départ. Assoiffés d’aventure. Prêts à se dépasser. À s’amuser dans la montagne. Alors que moi je restais penaude sur la ligne de départ en les encourageants.

Pour faire une histoire courte. Je suis ici car je ne suis pas la seule qui devait prendre le départ. Mon chum était également inscrit aux mêmes courses que moi. Et on avait une chambre de réservée pour 5 jours ici. Car l’an passé on est resté 3 jours et on en voulait plus. Mais là honnêtement. C’est difficile d’être ici et de ne pas pouvoir pleinement en profiter. Avoir la montagne dans la face en ouvrant le rideau et ne pas pouvoir la grimper. Bon je me promets une petite virée au sommet… en gondole!!

Mais je ne suis pas resté à broyer du noir toute la journée. Non. Non. Dans la vie tu as deux choix face à une épreuve. Broyer du noir ou avancer.

Après avoir écrit ces premières lignes, et prit 2-3 cafés…

J’ai donc passé une très belle journée ici à Blue Mountain. Différente de celle des coureurs ;-) Je me suis changé les idées. Je suis allée au spa de l’hôtel profiter des bains tourbillon, j’en ai également profité pour parfaire mon bronzage et lire un peu. Des vacances quoi! Mais avant tout, je suis allée me défouler dans le «fitness room» de l’hôtel. Pas question de perdre ma bonne forme.



C’est fou. Quand j’ai commencé ce blogue il y a maintenant 30 jours. Je ne pensais tellement pas qu’il prendrait cette orientation. Je ne veux pas virer ça en psychanalyse ;-)

Marly ;-)




vendredi 15 juillet 2016

Jour #71


Nous voici maintenant à Blue Mountain en Ontario, après avoir passé la journée sur la route.

Hier soir en me couchant, je savais. Je savais que ce serait seulement des vacances et non pas un weekend de course.

Je suis donc l’heureuse (pas du tout heureuse) propriétaire de deux dossards et deux t-shirts de course. Car, bien oui, j’étais inscrite à deux courses ce weekend. 50km samedi et 21km dimanche. Je vie donc une double déception.


J’essaie de relativiser les choses. Car je sais qu’il y a pire que ça dans la vie. Mais ça fait des mois que j’attends ce weekend. J’ai gardé espoir jusqu’à la dernière minute. Espoir de pouvoir à tout le moins prendre le départ et espérer compléter la course. Au moins une des deux courses. Mais non. Impossible.

Je suis en paix avec ma décision. C’est la meilleure que je peux prendre, compte tenu des circonstances. Les blessures font partie des risques. Et elles arrivent rarement au bon moment. Mais non je ne suis pas contente. Je ne saute pas de joie. Je n’ai pas le sourire fendu jusqu’aux oreilles. Je suis triste. Je suis déçue.

Maintenant reste à espérer que ma saison n’est pas foutue. Je dois rester positive!

Marly ;-)



jeudi 14 juillet 2016

Jour #72

Au réveil je pose le pied au sol. Ah ça me semble mieux. Je me lève. Y mettant tout mon poids. Fais quelques tests. Avance un pas après l’autre. Ça me semble assez bien ce matin. Mais que s’est-il passé dans la nuit? C’est donc vraiment vrai qu’on récupère pendant notre sommeil. Ce n’est pas encore parfait. Non. Mais c’est de mieux en mieux.

Hier j’ai eu mon second traitement en masso sportive. Mon pied semble bien réagir. Il faut dire que je n’étais pas seulement « jammé » du pied gauche. J’ai dit quelques mots d’église sur la table de ma masso. Et pourtant j’y vais régulièrement. Mais avec tout le kilométrage que je fais.

Bref, ce matin j’avais prévu allé faire mon tour au gym faire de l’elliptique et de la musculation. Mais j’ai bien honnêtement un peu peur de tout gâcher. Ce sera donc repos total de sport d’ici samedi matin. Pour me donner 100% des chances.

Au sommet de Blue Mountain. Vue sur la Baie Georgienne!

Aujourd’hui je suis en mode préparatif. On part 5 jours en Ontario. Tant qu’à aller faire une course à Blue Mountain, aussi bien y passer quelques jours. C’est un superbe endroit. Nous y avons passé 3 jours l’été dernier au moment de cette course et ce n’était pas assez.

Alors je dois préparer un peu de bouffe et surtout tous mes bagages. Car ceux qui me connaissent savent que je ne voyage pas léger. Nous partons avec nos kits de course, vélos de route et de montagne.

Non je ne sais pas encore si je prendrai le départ. Je change d’idée toutes les heures au fil de mes humeurs et de mon feeling. Ce sera probablement une décision de dernière minute.

Ce soir je donne une conférence au MEC du Marché Centrale à Montréal. Il sera question de la préparation pour un premier ultramarathon en sentiers. J’ajouterai à ma présentation qu’il faut aussi être prêt à ne pas prendre le départ, malgré toute la préparation que nous y avons fait.

J’apprends énormément de cette expérience!

Marly ;-)




mercredi 13 juillet 2016

Jour #73

Première partie écrit à 5h30 ce matin.

Je me réveil. Je m'assois dans mon lit. Je prends mon temps. Je pose le pied droit au sol en premier. Puis. Mon pied gauche. Celui dont j'attends une réponse. Idéalement positive de sa part. On est mercredi. Il ne reste que trois dodos avant la course. Je prends un grand respire. Croise mes doigts. Je me lève. T%^?$|%?&< j'ai encore une douleur. Pas aussi intense que vendredi dernier. Mais tout de même. Ce n'est pas un pied de course. Pour l'instant si ça ne change pas. Ce ne sera pas un GO pour samedi.

Grrrr. Je passe par toute une gamme d'émotions ces jours-ci. Je sais que je peux tout «scrapper» en prenant tout de même le départ. Donc je crois que je vais me préparer à peut-être vivre avec un premier DNS (Did Not Start). Mais... Car il y a toujours un mais. Ça me fait chier. Bon je l'ai écrit.

Ça fait un bout que je m'entraîne pour ça. Mais pas seulement pour cette course. Ce n'est pas mon seul et unique objectif de la saison. Et je crois que c'est ce qui m'aide à le prendre un peu mieux (j’ai bien écrit un peu). Je ne suis pas si en paix que ça avec la décision de ne peut-être pas prendre le départ samedi matin. D'ailleurs je garde toujours espoir que la douleur parte comme elle s'est pointée.

Ce qui est clair c'est que je pars pour l'Ontario vendredi matin. Et que je dois me dire qu'au pire ce sera de vraies vacances. Car j'y serai jusqu'au mercredi. Les vélos seront avec nous. Car si je ne peux pas courir, il va falloir que je bouge. Pour faire passer la frustration. Car c'est certain qu'il y en aura. Je suis inscrite à cette course. Depuis des mois je l'attends. Mais il y en aura d'autres. Et c'est sur ça que je dois focusser présentement. Ce n'est qu'un caillou dans mon soulier. Un détour sur mon chemin.



Seconde partie, écrite à mon retour d’entrainement. Comme quoi ça fait du bien au mental de s’entraîner.

Honnêtement. Ce matin. Mon moral était pas mal bas. Pourtant j’avais moins mal au pied. Beaucoup moins. Comme quoi les jours sans course me rentrent un peu dedans. Il manque quelque chose à ma vie. Je ne suis pas faite pour bouger si peu.

Alors pas de niaisage ce matin. Et «enweille» ay gym. Nenon pas de course, même pas un mini essai juste pour voir. Ne pas succomber à la tentation. Une heure d’elliptique avec les BPM à 130 et un 30minutes de musculation style CHEST-BRAS. Pas question de me scrapper les jambes, même si j’aurais juste le goût de pousser, de me défoncer, de tout donner. Car je sens mes jambes vraiment fraîches. Tsé pas de course depuis mon petit 5km de samedi soir avec mes gars. Mais je dois faire comme si je prends le départ du 50km samedi matin.

Avant le gym c’était non dans ma tête. Je ne prends pas le départ. Mais après le gym c’était je prends le départ, tout en étant à l’écoute de mon corps. Quitte à arrêter en cours de route et DNF. Mais ça je sais que ce n’est rien de facile. DNF ce n’est pas trop dans ma nature. Je dois me parler. Me préparer. Me convaincre que d’arrêter sera le mieux pour moi. Il me reste d’autres courses après cet ultra du weekend. Il me reste le Marathon SSQ Lévis-Québec à la fin août et aussi mon beau 50km de l’UTBdM qui m’attend à la fin de septembre. Pas question de tout «scrapper».

Voilà donc où j’en suis aujourd’hui!

Marly ;-)

mardi 12 juillet 2016

Jour #74

Voilà que mon blogue pour ma route vers UTBdM devient l’hôte de la saga de mon pied gauche. Ce dont je ne soupçonnais pas à l’origine de ce blogue. Mais ça fait partie du processus d’entraînement, que de risquer la rencontre avec une blessure. Non ce n’est jamais l’objectif. Mais je suis consciente qu’avec tout le kilométrage annuel que je fais, que mon risque est plus élevé d’avoir une blessure de course que si je suis assise sur mon divan.

Donc aujourd’hui pas de course. Encore. Je ne prends pas de risque. Il n’y a pas de chance à prendre. Le repos a toujours été bon pour la guérison. Mais là ce n’est pas un repos total, car je suis en train de virer folle. Quoi que je le suis déjà un peu ;-)

Une virée au gym en am pour y faire une fabuleuse heure d’elliptique (non je ne trippe pas du tout sur l’elliptique). Et une demie heure de musculation...  style CHEST-BRAS!!





Et cet aprem je suis allé voir si je me souvenais comment nager. Il s’agit probablement de mon retour numéro 9475. Je suis «in» et «out» de la natation depuis que j’ai laissé tomber le triathlon en 2005. La principale raison étant la difficulté à gérer l’entraînement pour les 3 sports. Ainsi que les horaires et la non-disponibilité des piscines pour faire des longueurs ajoutent à cet abandon.



Constat du jour. Même si je le savais déjà. Bouger ça fait du bien physiquement et mentalement.

Marly ;-)



lundi 11 juillet 2016

Jour #75

Inquiétude. Incertitude. Voilà les sentiments qui m’habitent au réveil ce matin. Inquiétude par rapport à mon pied, ce qu’il a vraiment. Est-ce une douleur passagère ou quelque chose de plus sérieux?!?! Incertitude par rapport à mes prochaines courses. Je me prépare mentalement à ne peut-être pas prendre le départ samedi.

Plan A rendez-vous ma masso sportive ce soir. Celle-là même qui a fait quelques miracles depuis plus d’un an et demi. Pour voir si je n’ai pas tout simplement quelque chose de coincé dans le pied, comme c’est arrivé l’automne dernier. Plan B prendre un rendez-vous avec mon Doc… je fais donc un appel ce matin… et bien oui, c’est certain que mon Doc est présentement en vacances… grrrrr.

Caroline Lachance MA masso sportive à MOI !!!
Comme je suis une fille de plans A, B, C, etc. Je suis en mode plan Z. Je me prépare déjà au pire, pour ne pas virer folle. Car l’inaction pour moi serait catastrophique. J’espère pouvoir au pire redevenir une cycliste et une nageuse. Ce sera déjà ça. Il faut qu’il y ait des avantages à pratiquer plus d’un sport. Même si dans les dernières années les autres sports ont laissé presque toute la place à la course à pied.

Pour ce qui est des plans C, D, E, F et G. Il y la possibilité de changer de distance samedi. De ne pas faire la deuxième course prévue le dimanche. De changer également la distance de celle-ci. Prendre le départ et voir jusqu’où ça va me mener, et au pire avoir un DNF (Did Not Finish), mais respecter mon corps. Il y a aussi ne pas prendre de départ.

Je ne vois pas ça comme un échec. Je ne suis pas amère. «It’s part of the game». Mais ça ne veut pas dire que ça ne me fait pas ch***. À suivre… En espérant en rester avec le plan A.

Mais d’ici là il reste 4 jours. Je croise mes doigts, mes orteils et mes cheveux!



Marly ;-)

dimanche 10 juillet 2016

Jour #76

Il reste six jours, six petits jours avec mon ultra de 50km. Et... Et ben j’ai encore ma douleur au pied qui se fait sentir. Quand je marche et encore plus quand je cours. Elle n’empire pas, mais rien d’agréable. Et surtout rien de normal. Alors je prends les grands moyens. Je viens d’avoir un rendez-vous pour demain soir avec ma massothérapeute. Car j’ai comme le feeling que quelque chose est coincé. Après trois jours et ça ne passe pas, je dois agir.

Et de façon assez surprenante. À date. Je ne suis pas trop en colère. Je sais que mon entraînement est fait. Et que quelques jours sans course ne feront pas la différence à la réussite de mon ultra. Mais j’espère qu’ils feront la différence pour me faire prendre le départ. Pas de chance à prendre. Je reste à l’écoute de mon corps. Comme toujours depuis un bout. Disons que j’ai beaucoup gagné en sagesse de ce côté. Quand je sens que ça ne va pas je m’abstiens. Sauf hier soir, où j’ai fait un 5km avec mes boys. C’était assez lent, pas de folie, mais ça m’a convaincue de ne pas recourir tout de suite. Il y a quelque chose qui cloche avec mon pied.

J’avais promis de donner l’heure juste sur mon blogue. Et voilà c’est fait. Mais bien honnêtement je n’étais plus si certaine de parler de cette douleur. Je n’aime pas trop en parler. Faire comme si de rien n’étais.

Marly ;-)


samedi 9 juillet 2016

Jour #77

Matin pluvieux. Journée pluvieuse. Weekend de pluie. Voici en résumé les conditions météo pour le weekend.

Il y a toujours ma petite douleur au pied gauche. J’aime pas ça. Je n’aime jamais avoir mal à quelque part, surtout à une semaine d’une grosse course.

Ce weekend, c’est un weekend enfants. Donc pas de priorité à l’entraînement. De toute façon à une semaine d’un 50km et en plus avec la douleur à mon pied. Mollo sera le mot d’ordre des prochains jours.

Ce soir, on participe tous ensemble à un beau 5km en soirée au Parc de la Cité à moins de 2km de la maison. C’est la première fois que les enfants vont courir dans le noir, la course est à 21h30 et en plus sous la pluie. Un deux pour un côté nouveauté aujourd’hui.


Marly ;-)



vendredi 8 juillet 2016

Jour #78


Dans le doute s’abstenir. Depuis hier soir j’ai une petite douleur mystérieuse au pied gauche. Comme si quelque chose coinçait. Ce matin je devais partir pour ma longue sortie. J’étais dans le doute. Je sens cette petite douleur à la marche. J’hésite. Je m’habille. Me déshabille. Je passe mon tour. Je ne crois pas que l’absence d’une dernière longue sortie, qui soit dit en passant est un peu superflus à une semaine de mon ultra, fera une différence. Justement peut-être que l’absence de celle-ci fera la différence, car mon pied, s’il a vraiment un bobo je lui donne une chance. Et aussi je serai plus reposée, car on ne se le cachera pas, une longue sortie de 3h ça fatigue. Mais, car il y a un mais. Je reste dans le doute. Dans l’ambivalence à y aller ou à ne pas y aller. Cette peur de ne pas en faire assez. Alors que parfois nous devrions plutôt avoir la peur d’en faire trop.

Marly ;-)


jeudi 7 juillet 2016

Jour #79

Ce matin je me suis réveillée tôt. En fait moi j’étais tôt, mais mon corps lui dormait encore. Deux trois cafés avec un bon roman.


Et finalement je me suis botté le popotin et hop dans le ti-kit de course. 20km plus tard me voilà de retour tout en sueur, car à 11am c’est chaud pour courir. Et en même temps aussi bien habitué mon corps à le faire, puisque dans 9 jours lorsque je ferai mon 50km, et bien je serai face à la même situation de chaleur. Le corps s’habitue réellement, car je vois une grande différence par rapport aux premières chaleurs estivales.



Ce soir je vais partager ma passion. Sous forme de conférence et non pas à l’écrit. Depuis un peu plus d’un an je partage ma passion en direct avec les gens. Je fais régulièrement des conférences chez MEC. Ce soir ce sera du côté du Marché Central à Montréal. Et ce sera « La course en sentiers accessible à tous! ». Mon principal objectif étant de démystifier la cours en sentiers.

La semaine prochaine je donnerai « Préparer son premier ultramarathon en sentiers », toujours au MEC du Marché Central. Dans celle-ci j’explique que tout est possible, il suffit d’y croire et d’y mettre les efforts. Je partage mon expérience lors de mes ultras et partage quelques trucs. Tout cela sans prétention aucune, avec toute ma passion.

Marly ;-)




mercredi 6 juillet 2016

Jour #80


Les jours se suivent et se ressemblent. J’espère ne pas devenir trop redondante. Pour vous. Pour moi.

Les jours se ressemblent car je cours pas mal beaucoup gros de ce temps-ci. La faute à mes
objectifs. Faire deux marathons et deux ultras de 50km dans la même saison, ça demande un minimum d’entraînement.

Ce matin je suis fière d’avoir fait un retour au gym. De un pour encourager mon amie et partenaire de gym à y revenir. Et par le fait même me motiver à y retourner, après tout près de 3 semaines d’absence pour moi. Quand on a rendez-vous avec quelqu’un c’est beaucoup plus difficile de ne pas le respecter. Et ça même si ce rendez-vous est à 6am.

Ce qui veut dire que mon cadran m’a réveillé à 4h45 comme les matins où je travaille. Un peu folle la fille de se lever si tôt en vacances, mais je crois que c’est la seule solution si je veux reprendre l’entraînement au gym. Je suis une matinale pour ça, sinon je saute mon tour. En plus aussi bien réhabituer mon corps à se lever tôt et à courir tôt, car pour ECSON le 16 juillet notre départ de course est à 7am, je devrai donc me lever vers 4h30 afin de petit déjeuner avant.

Donc à 6am j’étais au gym pour y faire ma musculation. Je sais que je serai « rackée » demain matin. J’avais juste à ne pas arrêter aussi longtemps grande nounoune (et je suis polie).

J’y suis allée à la course. Bien entendu. C’est tout de même à seulement 1,3km. Et en quittant le gym, toujours à la course j’ai poursuivis pour un beau 14.1km.

Ça se prend très bien au petit déjeuner. Sans farce tout est plus facile pour moi le matin. Je trouve même parfois plate que le matin soit si court. Et c’est également ce qui explique que je suis une lève-tôt. Pour profiter de mon matin. Là où je me sens à mon meilleur.


Bref, un beau total de 15.4km à ajouter à ma collection hebdomadaire, de cette dernière grosse semaine kilométrique d’avant ultra. La semaine prochaine je devrai prendre ça plus relaxe côté course, question de donner une chance à mes jambes de récupérer pour affronter le défi.


Marly ;-)



mardi 5 juillet 2016

Jour #81

J'ai fait la promesse d’être honnête en débutant ce blogue. Vous parler des hauts et les bas de l’ultra entraînement! C’est donc ce que vous pouvez lire au fil des jours.

Il y a des jours «wow», où je pourrais courir jusqu’au bout du monde sans effort. Où c’est facile de me lever pour lacer mes souliers de course et courir.

Il y a des jours plutôt «ordinaires», comme aujourd’hui. Où je peux courir, mais ça demande un effort plus grand. C’est disons moins facile, mais pas du tout impossible. J’arrive même à faire de bonnes sorties lors des jours ordinaires.

Et il y a des jours vraiment «poches», ceux où il n’y a rien à faire, où c’est même parfois mieux de passer son tour et se reprendre le lendemain.

Ça fait partie des montagnes russes de l’entraînement.
Ça fait partie de mon quotidien, de ma vie!



Aujourd’hui il y a changement de mon traditionnel mardi. Pas de montagne ce soir. Alors j’en profite pour en faire plus sur la route. Et c’est reparti pour une autre semaine. La journée relaxe d’hier m’a redonnée de l’énergie, mais mes jambes sont encore lourdes. Ce n’est pas grave, je suis juste plus lente...  « Who cares »!


J’ai appris avec le temps que même quand ça me tente moyen ou quand mes jambes sont lourdes comme ce matin, je peux tout de même courir. L’appétit vient en mangeant, mais ce matin ce n’était pas le cas de mes jambes, elles ne se sont pas présentées pour le 20km que je leur avais réservé. Mais je n’en tiendrai pas rancune, l’entraînement à tout de même été fait, et c’est ça l’important.

Quand je traverserai une passe où mes jambes ne voudront plus pendant mon prochain ultra, et bien je penserai à ce matin. Quand j’aurai chaud à cause de la chaleur estivale lors de mon prochain ultra, je penserai à ce matin. Lorsqu’on traverse une partie difficile lors d’une course, il est bon d’avoir eu certaines difficultés à l’entraînement. Car dans ces moments-là, on sait qu’on peut passer au travers, on l’a déjà fait.

Un kilomètre à la fois!

Marly ;-)


lundi 4 juillet 2016

Jour #82


Après 6 jours consécutifs de course et 101km, mon corps me demande une petite pause ce matin. Je ne peux pas dire que j’ai mal, j’ai les jambes un peu lourdes, oui, mais ce n’est pas aussi pire qu’on pourrait le croire. Veut, veut pas, mon corps commence à s’habituer à ce volume de kilomètres. Mais je me sens fatigué. Il faut dire qu’avec les vacances et ma non routine, et bien je me couche plus tard, me lève plus tard, mais mon sommeil n’est pas pareil. Il faudra que je reprenne un genre de routine, car je serai fatigué à Blue Mountain et je n’ai pas le goût de tout « scrapper » à cause de ça.

Le sommeil est aussi important que l’entraînement. ET moi mon corps en demande pas mal. C’est ce qui me permet de faire tout ce kilométrage, alors il le mérite bien.



Donc après un matin relaxe, je suis allée faire ma première sortie en vélo de route de la saison. Je dois reprendre confiance. Autant je me sens forte et presque invincible avec mes souliers de course, là dans les premiers kilomètres je me sentais petite et fragile. Je dois reprendre confiance en mon vélo de route. Car ça me fait un grand bien de sortir rouler. Même si pour aujourd’hui une heure était bien assez.



Marly ;-)





dimanche 3 juillet 2016

Jour #83


Ce weekend, c’est un weekend d’entraînement.

Aujourd’hui
encore une belle sortie. Un 12km avec 580 D+ en 2 heures. Pace slow, question de ne pas me brûler, j'ai eu une grosse semaine d'entraînement (101km).  Le temps c’est aussi pour vous démontrer le niveau de difficulté. Des sentiers un peu plus technique aujourd’hui. Car ça aussi il faut en faire. Un seul moyen de s’améliorer, pratiquer et pratiquer encore.


Nous étions du côté du Parc des Falaises à Prévost avec mon guide et partenaire. Car sans lui je me serais perdue « big  time ». Je n’ai pas tellement le sens de l’orientation en forêt et comme je ne connais pas beaucoup ce terrain de jeu, je le laisse me guider.


Il me reste une dernière grosse semaine d’entraînement, et la semaine précédant l’ECSON sera plus relaxe. Question de donner une chance à mes jambes. Elles devront tout de même courir un 50km et un 21km les 16-17 juillet prochain.


Marly ;-)




samedi 2 juillet 2016

Jour #84


Y aller avant de changer d’idée. C’était ça l’idée ce matin au réveil.

Petite chronique météo. C’est frisquet et gris ce matin. Il fait moins de 20c un 2 juillet. Après quelques sorties sous la chaleur ces derniers jours, ça va faire drôle de m’habiller un peu plus.

Question de me souvenir pourquoi je cours aujourd’hui, dans quel but, je porte mon chandail officiel du ECSON de l’an dernier, celui-là même que j’affronterai à nouveau dans 2 semaines. 14 jours.


Ce matin je ne suis pas « Oh yes » on s’en va courir et s’éclater. Je suis plutôt mi figue, mi raisin. Je serais bien resté au salon avec mon café, mon ordi et pourquoi pas un bon livre ou même un film. Mais je sais que ce n’est pas ce que je dois faire. Ce matin ce n’est pas le goût ou l’intérêt, ni même la passion qui me dicte ce que je dois faire. Mais ma détermination à réussir mon objectif dans 2 semaines.

Alors je suis allé faire un beau 15.5km en solo et mollo au parc du Mont St-Bruno. Pourquoi en solo, pour être certaine d'être à ma vitesse à moi. Car dans mes deux dernières sorties j'ai un peu trop poussé à essayer de suivre les autres et ma fesse gauche paie pour. Ce matin elle était heureuse de ralentir un peu. Et moi heureuse de voir que la douleur est moindre. Disons qu'hier ça m'inquiétait un mini peu.

84 jours avant l’UTBdM… mais seulement 14 avant mon duo 50km et 21km à The North Face Endurance Challenge à Blue Mountain en Ontario (ECSON).


Marly ;-)